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Le chaga, un champignon aux nombreux bienfaits

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Derrière son apparence grincheuse et sa réputation de mangeur d’arbres, le chaga recèle des vertus insoupçonnées pour la santé humaine. Dans ce qui suit, nous allons discuter des bienfaits du chaga sur la santé humaine. C’est ce que nous étudierons dans cet article.

Le chaga, un champignon parasite bon pour la santé

Le chaga est un champignon noir-marron appartenant à la famille des Hymenochaetaceae. C’est un parasite naturel de plusieurs arbres dont le hêtre, l’érable, le peuplier, le chêne, le frêne ou encore le saule, mais son hôte de prédilection est le bouleau. Sa stratégie de survie est assez simple mais très efficace.

En effet, le chaga infecte des arbres d’un âge moyen compris entre 30 et 50 ans via des lésions dans leurs écorces, puis il se met à croitre en utilisant les nutriments fournis par l’arbre hôte (à son insu bien sûr) et à former un sclérote brun pouvant dépasser 50 cm. Ce champignon consume l’arbre hôte à petit feu pendant plus de trente ans jusqu’à sa mort, là le chaga change de stratégie et produit des spores qu’il libère pour infecter d’autres arbres.

Utilisations de chaga en médecine traditionnelle

Le chaga est bien connu des peuples d’Asie, notamment la Chine, le Japon et la Corée, et d’Europe de l’est où il y a une véritable culture du soin par les champignons en général et le chaga en particulier. En médecine traditionnelle, le chaga est généralement consommé de trois différentes manières :

  • En décoction : le champignon est coupé en petits morceaux à l’aide d’un couteau, on en prend une poignée qu’on met dans de l’eau bouillante, et on laisse frémir à petit feu pendant quelques minutes. Sous cette forme, le chaga est prescrit pour diverses maladies dont les maladies gastrointestinales, infectieuses, en prévention ou en traitement.
  • Solution lavante et désinfectante : le champignon est directement mis au feu jusqu’à ce qu’il devienne rouge (comme le charbon au feu), puis incorporé dans de l’eau bouillante en remuant jusqu’à dislocation totale du champignon. La solution noire ainsi obtenue possède un fort pouvoir lavant et désinfectant. On utilise cette préparation pour désinfecter les plaies et traiter certaines maladies de la peau.
  • Inhalation de la fumée : le champignon est simplement brulé et la fumée dégagée est inhalée par le patient. Ce mode d’administration est surtout appliqué pour le traitement des symptômes liés aux maladies du système respiratoire.

Qu’en est-il de l’usage du chaga en médecine moderne ?

A ce jour, les extraits de chaga ont montré plusieurs activités biologiques en laboratoire et chez des modèles animaux, à savoir, un fort potentiel antioxydant, anti-inflammatoire, antidiabétique, antiviral, antibiotique/antifongique, neuroprotecteur.

Effet antioxydant

Le chaga produit naturellement des sucres complexes et des composés phénoliques bien connus pour leur activité antioxydante.

En effet, une étude chinoise a investigué le pouvoir antioxydant de plusieurs complexes composés de lignine et de glucides issus du chaga, et a conclu qu’ils avaient un fort pouvoir réducteur et séquestrant des radicaux libres tels que l’oxyde d’azote (NO).

Une autre équipe coréenne a étudié l’effet antioxydant des phénols présents dans le chaga et a conclu que certains d’entre eux avaient un pouvoir antioxydant supérieur aux antioxydants de référence.

Effet anti-inflammatoire et immunorégulateur

L’action de l’extrait de chaga sur les cellules inflammatoires a été largement étudié et mis en évidence.

D’après une étude américaine, certaines molécules contenues dans le chaga agissent sur les cellules elles-mêmes tandis que d’autres régulent l’expression des médiateurs chimiques responsables du déclanchement ou le maintien des phénomènes inflammatoires. De plus, une étude chinoise a mis en évidence quatre molécules différentes ayant des effets anti-inflammatoires, et cela à différents niveaux du processus.

Effet antidiabétique

L’extrait de chaga a montré un effet modulant du taux de sucre dans le sang chez les modèles de souris diabétiques. En effet, deux heures seulement après ingestion de cet extrait, les souris ont retrouvé une glycémie normale (1g / litre de sang).

Cet effet a été étudié et on sait désormais qu’il est induit par des polysaccharides (chaines de de sucres simples) qui agissent à différentes étapes du processus. En effet, ces molécules boostent la sécrétion d’insuline et l’activité de certaines enzymes hépatiques responsables du stockage du glucose sous forme de glycogène.

Effet antimicrobien

On regroupe dans le terme « antimicrobien », l’effet inhibiteur du chaga sur les bactéries, les champignons, les parasites et les virus, car l’extrait de chaga possède des effets sur plusieurs types de microorganismes.

En effet, de très récentes études ont montré que le chaga inhibait certains virus en laboratoire, on peut en citer le virus de l’immunodéficience humain (VIH) et le nouveau coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), mais aussi sur des parasites comme le plasmodium (agent responsable de la malaria) ou le toxoplasme (agent responsable de la toxoplasmose), et plusieurs bactéries pathogènes.

En résumé, le chaga est un champignon non appétissant à première vue, mais il recèle des trésors en son cœur, lui conférant des vertus insoupçonnées. Cependant, la recherche sur les bienfaits cités n’est pas encore aboutie, puisqu’aucun essai clinique n’a été réalisé à ce jour pour déterminer son efficacité et les paramètres inhérent à son utilisation comme la posologie et les mécanismes d’action.